Le 7 juillet 2021, François REBSAMEN, Maire de Dijon et Président de Dijon métropole, Antoine HOAREAU, Président d’Odivea et Vice-Président de Dijon métropole à l’eau et l’assainissement et à la perspective territoriale, Bertrand CAMUS, Directeur Général de SUEZ, Fabien SUDRY, Préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et préfet de la Côte-d’Or, François ROLLIN, Directeur Général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, les collaborateurs de la station d’épuration, les partenaires et la presse ont assisté à la pose de la première pierre symbolique de cette nouvelle unité de méthanisation.

odivea pose premiere pierre usine methanisation

Cette unité de méthanisation permettra à partir de janvier 2023, de produire du biogaz issu des boues qui sera converti en biométhane. Ce gaz sera injecté dans le réseau public géré par GrDF. Cette production permettra de couvrir les besoins en chauffage et eau chaude d’environ 5 000 habitants.
L’utilisation des boues pour la production de gaz permettra la réduction des émissions de CO2 estimé à 3 000 tonnes par an. En effet la substitution de près de la moitié de l’épandage par la méthanisation agit sur la sobriété des transports. 
Les travaux ont commencé, à l’été 2021, par la construction des digesteurs. 

odivea methanisation

 

Un service producteur d’énergie avec la méthanisation

Demain, les boues de la station d’épuration seront transformées en ressource permettant d’obtenir une énergie renouvelable, un gaz vert.                              
En complément de la construction de l’unité de méthanisation, Dijon métropole construira une unité d’épuration du biogaz pour le transformer en biométhane injecté dans le réseau public géré par GrDF. La production de biométhane qui débutera en janvier 2023 est estimée à 10 GWh/an soit l’équivalent des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de 5000 habitants de la métropole.
En matière de bilan carbone, la filière de traitement des boues ainsi modernisée passe de :
+1 342 tonnes de CO2 émis par an à -1 694 tonnes de CO2 émis par an grâce essentiellement à la production de biométhane et contribue à faire de la station d’épuration eauvitale une station « ressource ».
 

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Un procédé d’hydrolyse thermique

La station sera équipée d’un procédé d’hydrolyse thermique des boues qui constitue une première en Région Bourgogne-Franche-Comté et permettra à eauvitale de proposer un traitement des matières issues de l’industrie agroalimentaire du territoire. Cette nouvelle technologie accélère la digestion des boues et améliore leur déshydratation. Le volume des boues qui est évacué est ainsi réduit de près de 50%.
6 600 tonnes de matières issues de l’industrie agroalimentaire seront réceptionnées et traitées par l’unité de méthanisation d’eauvitale. Une véritable filière de traitement local et de valorisation des déchets se met en place à travers ce projet dont l’objectif permet de réduire les émissions de CO2.  
Les émissions de CO2 seront également réduites grâce à la méthanisation. En diminuant de 47% les boues évacuées du site pour valorisation externe, le nombre de camions qui transporte les boues passe de 904 camions/an à 480 camions/an.

Le financement et les partenaires

Le projet dont le montant total est d’environ 15 millions d’euros bénéficie de près de 5,5 millions d’euros d’aides de l’État au titre du plan France relance, représentant plus d’un tiers du coût total du projet. Il s’agit du seul projet à ce stade financé en région par l’État pour la création d’une unité de méthanisation adossé à une station d’épuration.