Odivea s’engage pour Dijon métropole dans la réduction des micropolluants et des microplastiques dans les eaux usées afin d’anticiper la réglementation et réduire son impact sur le milieu naturel.
Pour réduire les micropolluants dans les eaux usées, il existe 2 leviers : réduire les rejets à la source, en identifiant les émetteurs de micropolluants liés aux activités humaines et mettre en place un système de traitement complémentaire des micropolluants sur la station d’épuration de Dijon.
Réduire les micropolluants à la source
La réduction à la source des micropolluants passe par l’identification des émetteurs. Pour cela, les équipes Odivea déploient des capteurs au niveau de différents points stratégiques du réseau d’assainissement de la métropole dijonnaise.
Ces capteurs quantifient les micropolluants dans les effluents. Avec ces informations, nous pouvons remonter jusqu’aux sources de pollution. Cette technique, déjà utilisée dans la surveillance des masses d’eau de surface (cours d’eau, étendue d’eau...), est innovante dans le secteur de l’assainissement. Ces capteurs captent et de quantifient un panel très large de micropolluants en fonction de leurs caractéristiques chimiques (métaux, composés organiques hydrophiles ou hydrophobes).
Pour compléter les démarches de réduction des micropolluants et des microplastiques, des mesures de l’impact des rejets de la station d’épuration de Dijon, sur le milieu naturel, sont menées in et ex situ, à l’aide de méthodes nouvelles basées sur des biotests. Ces méthodes permettent de mesurer l’effet perturbateur endocrinien des rejets.
Dans le cadre de l’opération collective Protect’Eau, initiée en 2021 par Dijon métropole et l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, nous accompagnons les industriels, les commerces et autres artisans, dans leur démarche de réduction des rejets toxiques dans l’eau. Protect’Eau a pour objectif de réduire la pollution toxique dans les effluents non domestiques (métaux, hydrocarbures, pesticides et autres substances dangereuses) qui finissent directement ou indirectement dans le Suzon, l’Ouche puis la Saône. L’accompagnement peut être technique, réglementaire et/ou financière grâce aux aides de l’Agence de l’Eau pouvant représenter jusqu’à 70% du coût des étude et des travaux.
Pour tout renseignement sur l’opération Protect’Eau :
Adeline FRECHARD
Chef de projet micropolluants
adeline.frechard@odivea.fr / 06 70 40 55 50 - 03 80 72 91 89
A l’horizon 2030, la mise en place d’un traitement tertiaire.
Toutes ces actions menées pour réduire les micropolluants à la source ne seront évidemment pas suffisantes pour les éradiquer totalement des eaux usées. Certaines substances sont omniprésentes avec des sources multiples (industriels, domestiques, hôpitaux, …).
Jusqu’à aujourd’hui, une station d’épuration urbaine n’est pas en capacité de traiter les micropolluants qui, pour certains d’entre eux ne font que la traverser. Demain, et dans le cadre des engagements d’Odivea, une unité de traitement tertiaire sera construite sur la station eauvitale pour traiter les microplastiques et les micropolluants, dont des substances médicamenteuses. Cette unité de traitement, dont l’investissement représente plus de 9 millions d’euros sera mise en service en 2030.
Chiffres-clés :
Mise en service du traitement complémentaire des micropolluants sur la station d’épuration d’ici 2030, avec plus de 9 millions d’investissements.
Objectifs de traitement : Élimination de 95% des microplastiques et de plus de 80% des substances médicamenteuses.